Les différents acteurs doivent se concerter!


Inscrire le site sur la Liste du Patrimoine mondial


L’UNESCO doit mettre sa menace à exécution. En effet, il serait de très bonne augure que le Machu Picchu apparaisse dans la liste du Patrimoine mondial en péril car son inscription dans cette liste permettrait, au Comité de l’UNESCO, de lui accorder immédiatement une assistance dans le cadre du Fonds du patrimoine mondial. L’inscription de tout site sur la Liste du patrimoine mondial en péril exige du Comité qu’il élabore et adopte, en concertation avec l’Etat partie concerné, un programme de mesures correctives et qu’il suive ensuite l’évolution de l’état du site. Tout doit être fait pour restaurer les valeurs du site afin de permettre son retrait de la Liste du patrimoine mondial en péril dès que possible.

 

Cette décision est souvent efficace et déclenche bien souvent l’adoption de mesures rapides par des spécialistes de la conservation.

Environnement Machu Picchu écosystème préservation
A la sauvegarde de ce merveilleux site

Sensibiliser davantage le public à la protection du site


 

Tout d’abord, il faut mener des campagnes de sensibilisation pertinentes et impactantes à grande échelle (Internet, télévision, radio, journaux, mails….). Il faut rendre les gens conscients du phénomène avec des arguments et des preuves irrévocables afin qu’ils comprennent les mesures de celles-ci et participent à leur amélioration. Cela passe par de simples affiches devant le Machu Picchu à des manifestations de grande envergure. Ou bien même des vidéos montrant les dégâts diffusées sur les réseaux sociaux et permettant une diffusion plus grande. Tout cela pour demander aux futures personnes comptant le visiter de le respecter et d'éviter de toucher les pierres et encore plus d'en prélever, aussi petites soient elles.

Renforcer le rôle de sensibilisation des professionnels du tourisme


Il devrait être aussi envisagé de former les agents de voyages de telle sorte qu’ils orientent les clients vers d’autres sites aussi majestueux mais nettement moins abîmés et visités. Il n’y a pas meilleure personne qu’un professionnel de Tourisme pour sensibiliser les voyageurs à se diriger vers un tourisme plus durable et plus responsable.

Il est important de conseiller aux voyageurs des formes alternatives de consommation touristique comme loger chez l’habitant et partager son mode de vie au quotidien. Sensibiliser sur la pollution est tout aussi nécessaire, en rappelant de ne pas jeter de détritus par terre (papier, emballages, mégots de cigarettes…)

Agir passe d’abord par le respect des lieux et des activités en pratiquant des sports en harmonie avec la nature : à pied, à vélo ou à cheval.

Protection ensemble
Tout le mystère du Machu Picchu

Utiliser les nouvelles technologies comme alternatives


J’ai lu un article portant sur une très bonne idée pour sauvegarder le Machu Picchu : c’est un système de push envoyé sur les smartphones pour les jours de grande affluence dans le but d’orienter les touristes, par exemple, vers des temples qui restent bien souvent déserts.

Cela permettrait vraiment de gérer les flux et de permettre à tous de visiter le Machu picchu sur le long terme.

 

De plus, la réalité virtuelle peut être un recours pour réduire l’affluence du site, les gens seraient projetés dans une réalité fictive où le Machu Picchu serait le décor. Pour ceux n’ayant pas la possibilité de réellement le voir, les technologies comme celles-ci constitueraient une très bonne alternative.

 

En cas de force majeure, la mesure la plus corrective serait d’effectuer un fac-similé, c’est-à-dire une copie, une réplique du site comme pour les grottes de Lascaux ou  de Chauvet. Ainsi, le Machu Picchu serait fermé au public mais continuerait d’être exploitable pour les scientifiques et les experts.