Les experts disent que le sanctuaire est en bon état : les autorités péruviennes ont fait un excellent travail de conservation et le site n’est pas en situation de risque structurel. Par ailleurs, des efforts ont été constatés en matière de gestion de déchets.
Ce qui pose problème, c’est la préservation de l’environnement : il faut adopter la gestion d’un développement harmonieux à long terme de la région qui est situé au milieu d’une réserve naturelle : c’est-à-dire prendre des mesures plus drastiques : contrôler les constructions, protéger la faune et la flore en créant d’autant plus de réserves.
En outre, les recettes devraient être mieux utilisées pour gérer les flux et la sécurité du site (braconnage, pillage). Les revenus générés par le tourisme au Machu Picchu doivent servir à organiser le transport de façon plus intelligente ainsi que la mise en place de conditions sanitaires.
Enfin le développement durable prend en compte aussi le développement des entreprises locales qui pourraient mettre au service leur savoir-faire (artisanat) et pourraient bénéficier d’avantage des revenus du tourisme. Il faut surtout veiller à ce que le coût de la vie ne soit pas plus élevé pour ces populations et mettre en place des sanctions si les quotas ne sont pas respectés.